Annick Bousba est enseignante et directrice des études au département Carrières Sociales à l'IUT 2. Pour elle, même confinée, hors de question de laisser tomber ses engagements associatifs et solidaires !
Renforcer l'accompagnement des étudiants
Pendant cette période difficile sa priorité reste ses étudiants et leur accompagnement. "C'est difficile pour tous les étudiants ! Une partie de mon travail consiste à accompagner les étudiants et cette partie s'est beaucoup intensifiée. L'accompagnement social a également pris beaucoup d'ampleur avec la situation actuelle, particulièrement sur les questions financières. Je fais le lien pour certains étudiants avec les ressources de l'université et d'associations".
Malgré les liens maintenus grâce aux outils numériques et le téléphone, le lien direct avec les étudiants et les équipes de l'université est ce qui manque le plus à l'enseignante. "J'ai toujours fait des métiers de l'humain donc la relation aux autres me manque ! Il n'y a rien de mieux que le lien direct pour les cours et la relation aux étudiants. Par exemple, il est plus difficile de détecter si un étudiant ne va pas bien pendant un visio que pendant un vrai cours".
Trouver son rythme pour pouvoir maintenir ses engagements
Les premières semaines de confinement ont été difficiles pour Annick Bousba, "j'avais une impression de tsunami, je ne faisais plus la différence entre les jours de semaine et le week-end". Mais peu à peu elle trouve son équilibre et son rythme, "il faut savoir couper. Je me suis installée dans ma salle à manger, et le vendredi je plie tout, je range tout, je suis en week-end . J'ai trouvé un rythme et je m'y tiens." Pour l'enseignante il est primordial de savoir séparer vie privée et vie professionnelle, "je n'ai jamais eu de mal à le faire […] je pense que le fait d'avoir cette habitude là depuis longtemps, me permet de la maintenir maintenant, pendant le confinement".
Cette coupure lui est précieuse et nécessaire pour "pouvoir garder [son] engagement dans d'autres lieux que l'université". En effet, l'engagement bénévole d'Annick Bousba perdure même pendant le confinement. Une fois par semaine elle participe à des distributions alimentaires avec l'association Le Plateau. Elle continue également son accompagnement auprès de petites associations, les aide sur les démarches administratives et sur le développement de projets.
Elle fabrique aussi des masques en tissus distribués en EHPAD et à des personnes démunies. "Au début j'ai fais quelques masques pour des amis, puis avec le bouche à oreille c'était parti ! J'ai répondu à des demandes autour de moi et à des demandes de structures. J'ai dû coudre près de 150 masques sur toute la période !".
Lorsqu'on lui demande quelle est la première chose qu'elle fera une fois le confinement terminé, Annick nous répond ; "Se balader en montagne, respirer un peu d'air, je veux sortir de la ville ! À côté de ça, étant donné que les cours à distance sont maintenus, le travail ne changera pas vraiment. J'attends plutôt quand les relations humaines devrait revenir à la normale".
Publié le 6 mai 2020
Mis à jour le 7 mai 2020
ANNICK BOUSBA
> Directrice des études du département Carrières Sociales (IUT2) > Confinée avec son fils, dans leur maison à Saint-Martin-D'Hères
Vous êtesVous souhaitezValiderPartager le lienCopierCopiéFermer la fenêtre modalePartager l'URL de cette pageJe recommande cette page :Consultable à cette adresse :La page sera alors accessible depuis votre menu "Mes favoris".Arrêter la vidéoJouer la vidéoCouper le sonJouer le sonChat : Une question ?Chatbot Robo FabricaStatistiques de fréquentation MatomoX (anciennement Twitter)